– Cette fiche fait partie de l'édition critique numérique du Parnasse réformé

Gabriel Guéret

S’il n’a jamais fait les grands titres des manuels d’histoire littéraire, Gabriel Guéret (1641-1688) semble avoir connu un succès d’estime auprès de ses contemporains. Comme Furetière, il appartient au milieu de la robe. Sa carrière littéraire, orientée vers un public mondain, ne marquera pas de véritable rupture à l’endroit du Palais, dans la mesure où elle reste par bien des aspects associée à ses intérêts pour les questions juridiques. Ce double ancrage constituerait une raison suffisante de s’intéresser à cet auteur, témoin des relations étroites, mais encore peu étudiées, qui unissent, au XVIIe siècle, la production littéraire et le monde de la magistrature.

Tout en marquant la jonction d’univers intellectuels contrastés, l’oeuvre de Guéret ne présente pas moins une articulation très nette entre deux périodes :

La décennie vouée aux belles-lettres est ponctuée de publications régulières, axées principalement sur la réflexion critique, tout en privilégiant le registre de la conversation sur le modèle instauré par les conférences académiques de Richesource.

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